Détroit se relèveIl semblerait qu'après deux saisons de misère à terminer dans les bas fonds de la AHSQ, les Red Wings de Détroit soient repartis sur la bonne voie avec une bonne première moitié de saison.
La base sur laquelle travaille le D.G. de l'équipe depuis 3 saisons, ainsi que les nombreuses modifications apportées dans l'alignement et dans le personnel d'entraineurs, semblent enfin porter leurs fruits. Décevants au courant des dernières saisons, les Red Wings connaissent leurs meilleurs moments depuis belle lurette, se positionnant au 5ème rang de l'Association de l'Ouest avec une récolte de 43 points. Fait important, Détroit n'accuse que deux petits points de retard sur leurs plus importants rivaux de division, les Predators de Nashville, qui occupent actuellement le deuxième rang de l'Association de l'Ouest. En outre, avec deux parties en main, cette position favorable au classement semble tout à fait à la portée des Red Wings.
La bonne saison de Détroit s'explique en partie par la profondeur de l'équipe. L'entraineur chef, Mike Babcock, peut en effet compter sur un bon mélange de jeunes et de vétérans, de joueurs offensifs et de joueurs défensifs, de bons défenseurs et de bons attaquants. L'équipe se positionne parmi les premières au niveau de l'offensive créée, avec un total de 127 buts, puis demeure dans les bonnes équipes du point de vue de la défensive.
Les jeunes progressent bien, en particulier les defenseurs Jeff Cowan et Nick Petrecki, de même que l'attaquant défensif Jordan Caron. Les nouvelles acquisitions de la saison (Little, Vermette, Williams, Weimer, Walker, etc.) prennent tranquillement leurs marques. Étonnamment, la plus productive d'entre elles est Antoine Vermette, qui maintient pratiquement une moyenne d'un point par match depuis son arrivée.
L'équipe, malgré sa forte production, n'a pourtant aucun joueur qui domine la colonne des points au niveau de la LHN, ce qui, dans un certain sens, est encourageant. En effet, cela est signe que tous les joueurs participent aux succès de l'équipe, et que l'ensemble de la production ne repose pas seulement sur un joueur ou sur un trio.
Pour le D.G de l'équipe, la profondeur demeure la clé! Jusqu'à maintenant, son équipe semble lui donner raison. Celle-ci, en effet, tend à se démarquer des autres équipes qui, tout comme elle, ont connu certaines difficultés lors des dernières saisons. Lorsque comparés à des équipes telles que L.A., Vancouver, St.-Louis, Colorado ou Ottawa... la reconstruction de Détroit semble en effet s'être mieux déroulée, ou du moins, semble avoir porté fruits plus rapidement. En outre, il était hors de question, dans la mentalité du D.G. de l'équipe, d'étirer la reconstruction sur plus de 2 saisons.
Nous sommes, bien sûr, encore loin de la coupe aux lèvres, mais chose certaine, Détroit semble être sur la bonne voie et connait jusqu'à maintenant sa meilleure saison!